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Le bâtiment du magasin POINT. P qui se situe Route de la Bonde à Massy-Europe s’est vu décerner un prix pour sa démarche de protection et de développement de la biodiversité.

Les habitats écologiques, un jardin pour la diversité !

Les fauches sont étalées dans l’année.

Un fauchage annuel de la prairie après mi-juin épargne les espèces nichants au sol, leur permettant de terminer leur nidification. Une fauche peu fréquente permet également aux petits rongeurs de se multiplier plus facilement. De la même manière une taille peu fréquente de la lisière boisée limite les perturbations de l’écosystème en place.

Les enrochements, bois morts et nichoirs répartis dans le jardin sont autant de nouveaux habitats pour les insectes saproxyliques (qui mangent le bois mort), les oiseaux et les petits rongeurs à proximité du bassin.

Ils servent d’abri pour les rampants mais également de garde-manger pour les oiseaux !

La prairie : Ce milieu crée un microclimat à forte humidité dont l’écosystème est très particulier. La prairie accueille un micromonde d’animaux : des insectes mais aussi des oiseaux nicheurs y bâtissent également leur nid ou la survole comme territoire de chasse. La prairie est également le repaire d’espèces végétales melliphères fort prisées par les abeilles

La lisière boisée : La lisière boisée est un milieu riche et précieux. Parce qu’elle est composée de prairies, d’arbustes et d’arbres, elle offre de nombreux abris et prodigue de la nourriture à une biodiversité aux besoins variés : oiseaux de lisière, insectes, rongeurs et papillons. Si vous y prêtez attention vous pourriez apercevoir une vie grouillante entre les arbres.

La roselière : Ce milieu humide est bien mystérieux, l’ensemble des roseaux constitue un habitat écologique très riche pour les oiseaux d’eau (foulques, poules-d’eau) les canards (canard colvert) mais également les insectes, les libellules et les batraciens.

 

Le jardin du bâtiment Point P à Massy.

 

Le parcours des eaux, un site « zéro rejet »

 

Les eaux de Voiries sont chargées de poussières et d’hydrocarbures. Elles doivent donc être traitées : elles sont conduites dans un filtre appelé « filtre de piégeage ». Des roseaux plantés sur un mélange de substrat organique nettoie l’eau de ses polluants.

Les eaux pluviales de toitures sont considérées comme « propres ». Elles sont récoltées et conduites directement dans la noue d’infiltration et le bassin d’infiltration. Le bassin permet le stockage des eaux en cas de forte pluie, d’occurrence 50 ans. Cette eau est ensuite infiltrée et évapotranspirée par les arbres qui bordent le bassin. Et on profite de ce stockage d’eau pour arroser tout le jardin !

Les eaux usées proviennent des toilettes ou des lavabos et sont chargées de matières organiques pleines de nitrates et de phosphores. C’est une succession de deux filtres plantés de roseaux suivi d’une tranchée d’infiltration qui permettront de nettoyer puis d’infiltrer l’eau. L’eau percole d’abord à travers un « filtre vertical » chargé de filtrer les matières en suspension. Dans un deuxième temps « un filtre horizontal » assimile et dégrade le phosphore et les composés azotés.

 

Le parcours des eaux

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